Après la controverse bretonne, deux banquets du Canon français prévus en Vendée

Le Canon français arrive en Vendée

Après une vive polémique en Bretagne, le collectif Le Canon français prévoit d’organiser deux banquets en Vendée, à Saint-Avaugourd-des-Landes. Environ 3 000 participants sont attendus pour cet événement, prévu dans les jours à venir.

Contexte du mouvement

Le Canon français se définit comme un collectif de défense des traditions gastronomiques et culturelles françaises. Ses banquets réunissent généralement producteurs, artisans et convives autour de repas mettant à l’honneur les produits du terroir. En Bretagne, les précédentes éditions avaient suscité des critiques, notamment en raison de la participation de personnalités aux positions politiques controversées.

Réactions locales

En Vendée, les autorités locales suivent de près l’organisation de l’événement. Certaines associations ont exprimé leurs inquiétudes, redoutant des débordements similaires à ceux observés en Bretagne. De leur côté, les organisateurs défendent "un moment de convivialité et de partage", soulignant qu’il ne s’agit pas d’un rassemblement politique.

Organisation et logistique

Le banquet principal devrait se tenir dans un grand chapiteau installé pour l’occasion. Des consignes de sécurité renforcées ont été annoncées, notamment à propos du contrôle des accès et du stationnement. Les organisateurs affirment vouloir "éviter toute tension" pendant l’événement.

Position des élus

Plusieurs élus locaux se montrent prudents. Certains craignent une récupération politique, tandis que d'autres estiment qu’il serait "injuste d’interdire un rassemblement tant qu’il respecte la loi". Les débats locaux reflètent le dilemme entre liberté de réunion et crainte d’un message idéologique sous-jacent.

"Nous voulons simplement partager un repas français, sans polémique", déclare un représentant du Canon français.


Résumé auteur : Après la controverse bretonne, Le Canon français veut redorer son image en Vendée avec deux banquets rassemblant 3 000 convives dans un cadre apaisé.

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Ouest-France Ouest-France — 2025-11-25

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